Notre première semaine en Namibie, le baptême du feu !!

Notre route en direction de la Namibie nous a mis dans l’ambiance avec deux bivouacs en Afrique du Sud , Gabies et Springbok , deux villes en zone désertique. Springbok est une assez grande ville qui vit grâce à l’industrie diamantifère. Les nuits y étaient encore fraîches.

Passé la frontière, la température a monté en même temps que l’altitude a baissé. En arrivant en Namibie, nous projetions d’aller directement nous baigner dans le fleuve Orange. Nous avons pris une piste et nous sommes tombés sur un portail avec un gardien. Après quelques tergiversations, nous avons obtenu l’autorisation d’aller nous tremper. Il y avait des lycéens en train de faire une descente en canoë de la rivière, qui se fait sur 3 jours et demi. Il faisait si chaud que sans chaussures les pieds brûlaient (certains étudiants ont essayé de se balader pieds nus, mauvais plan !!! Des chèvres et des chiens erratiques erraient.

De retour au portail, le gardien, super gentil, nous a juste demander de bien refermer. Il repartait à pied en direction de la rivière avec sa femme et leur tout petit bébé. Et là on s’est dit que l’on n’était pas constitué pareil…. Passer la journée dans une hutte en canis dans un désert sec avec le bébé puis rentrer dans le « village » composé de quelques cabanes similaires et même à moitié écroulées plus proches de la rivière… Nous pensions que ce n’étaient pas des habitations permanentes et en fait apparemment si (c’est la dame rencontrée le lendemain qui nous l’a dit).
Première nuit dans le sud namibien très aride, couleurs superbes et chaleur même une fois la nuit tombée. On s’est juste posé en bord de piste.

Le lendemain, le pot s’est remis à faire un bruit de casserole, Sam a décidé de s’arrêter dans une ferme pour demander où trouver un réparateur…. Et oui dans le désert, des immenses plantations poussent, là c’est une des plus grande ferme du pays, exportatrice de raisin. Ils puisent dans la rivière pour irriguer…

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Le chef de l’atelier nous remet un bon joint au pot et nous fait une réparation nickel, gratuitement, et pendant ce temps, sa femme s’occupe de nous, emmène les enfants se baigner et nous finissons tous autour d’une bonne saucisse paysanne (« boerewors », comme celles de Runnel et Sarel à Franschoek, délicieuses) chez eux et les enfants repartent même avec un sachet de tranches de mangues séchées, miam ! Trop sympa.
Puis la route se transforme en piste et nous passons devant un village immense de canis où vivent les ouvriers agricoles puis nous bifurquons et passons dans un paysage de sable blanc incroyable.

Première crevaison dans le désert, c’est le baptême du feu ! Deux voitures passent , s’arrêtent et nous envoie du renfort. La prochaine fois, nous serons mieux comment nous y prendre au moins.

Bref, nous finissons à Ai-Ais (« eau brûlante » en nama, en effet l’eau sort à 65°C) à 30 km de là, nuit noire. Bivouac devant le camp. Nous entrons dans le camp pour nous baigner le lendemain matin, composé de piscines extérieure et intérieure (avec spa), d’un camping, d’un restaurant, d’une station service. Les deux qui nous ont aidés hier soir nous proposent de réparer le pneu et découvrent un énorme morceau de ferraille planté dedans… Pas de bol !!! Sam y passe la matinée avec eux.

Puis nous profitons l’après- midi tous ensemble des sources d’eau chaudes sulfurées dans les piscines à 32 °. On recharge en eau et c’est reparti pour 40 km de piste. Vue superbe sur le canyon de la rivière Fish en arrière-fonds. Au matin, nous recroisons les mécanos d’hier, qui en profitent pour nous remercier de les avoir fait travailler la veille. En fait, c’est plutôt nous qui étions bien contents de les avoir « trouvé » !!!

Les enfants sont plus qu’impatients de retrouver Clément en vacances ici pendant 15 jours et que l’on doit retrouver pendant ses deux nuits à Gondwana Canyon Roadhouse. Avec tout ça, on est soulagé d’arriver à temps au camping !! Ici on verrait débarquer Flash Mac Queen, on ne serait pas surpris !!! C’est parfait pour profiter de la piscine et de l’ombre, faire de la lessive, prendre des douches. Un chouette camping quoi ! Température moins chaude pour cette soirée, petit braii avec Clément et Sophia.

Visite du canyon le lendemain matin. Un français a été retrouvé mort de soif dedans , il a dû partir faire la randonnée seul et s’est perdu. Il n’y a pas beaucoup d’échappatoire et la randonnée est dure…. C’est le deuxième plus grand canyon du monde après le Grand Canyon.

Nous profitons ensemble du reste de la journée et de la soirée autour de la piscine. C’est l’heure d’hiver depuis hier alors il fait nuit à 18h.

Le lendemain, Clément et Sophia continuent leur route vers Aus puis Sesriem, à une allure quelque peu différente de la notre, ils enchaînent pour 500 km … C’est le matin des adieux, dur de quitter le tonton … On profite de la journée à la piscine et de l’ombre de l’emplacement bien agréable.

Puis nous rejoignons Naute Dam, un barrage avec un beau lac rempli d’oiseaux (merci les DACALUF) pour le bivouac. Sur la route, nous croisons un bel oryx (oréotrague) et une grande termitière. Le matin, avant de partir pour Aus et Ludéritz (porte sud du désert du Namib),  pour 300 km de pistes et de routes à travers le désert, je regonfle la roue arrière gauche, une deuxième crevaison se profile…

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