Le parc national de Chobe

Au Bostwana, il y a des pistes  la plupart du temps mais les routes qui relient les villes sont excellentes. Donc route goudronnée entre Nata et Kasane, limitation 120 km/h, nickel. Par contre il y a des éléphants qui traversent et tout un tas d’animaux !!!! Bien sûr c’est suicidaire de rouler la nuit, mais y en a qui le font !!!! Bon nous ça va, 80 c’est notre max , ça limite les risques !! Les bivouacs où l’on entend les éléphants boire en regardant un film sur le camion continuent, nous avons dormi près d’une mare, non loin de la route avec éléphants, oiseaux, zèbres, koudous, et un véritable arbre- HLM pour babouins juste en face de nous !!!! Nous les avons vu arriver en fin de journée et le coucher est un moment très animé chez les babouins !! C’est un barouf complet !! Heureusement, une fois que tout le monde dors, ça va !! Victor a perdu sa premiere dent !

 

A Kasane, bivouac au bord de la rivière Chobe, formant la frontière avec la Namibie. Cette ville est à la croisée des chemins avec plusieurs pays limitrophes . Nous étionsentourés d’hippos et de crocodiles !!! et toujours des éléphants. Le parc à proprement parler n’est pas loin, mais la ville est elle- même envahie par les animaux ! Phacochères, impalas, éléphants, traversant les rues, les routes, hippos et crocos.

Trop cher en camion, nous avons fait deux safaris guidés dans le parc, l’un en bateau , l’autre en voiture de Tintin. Nous avons pu assister au bain des éléphants, fantastique ; jusque- là nous les avons vu boire mais là ils sont rentrés dans l’eau pour traverser la rivière et se sont transformés en mammifères marins sous nos yeux ébahis. Les éléphants adorent l’eau, Elmer (l’éléphant de bain pour enfant) n’est pas qu’un mythe !!!

 

Nous quittons le Bostwana à Kazungula, au terme d’un beau mois de juin passé à profiter de la nature tous les 6. Nous n’avons pas fait trop de kilomètres, des activités inédites et surtout nous avons profité du temps qui passe et des animaux sauvages. La population tswana croisée, la plupart du temps dans les villes et les bourgs, s’est montrée très agréable.

Le Sua Pan, les étangs salés du Botswana

Après la rivère Khwai, direction les pans. Ce sont des cuvettes qui se remplissent d’eau à la saison des pluies. Ces bassins de sédimentation datent du temps où l’Okavango poursuIvait sa course jusqu’à l’océan. Avec la rivière Chobe et le fleuve Zambèze, cela y créait  une véritable mer intérieure. Comme nous sommes en saison sèche, ça devrait être accessible ! Une bonne partie de route goudronnée nous mène à Orapa, devant la plus grande mine de diamants du pays, puis nous bivouaquons au milieu du pan (Sua Pan), recouvert d’une croûte de sel. On commence à se croire à Uyuni !! Le vent souffle, il ne fait pas chaud ! Heureusement, le dimanche est une belle journée et nous la passons à nous promener sur Kubu Island, une élévation de blocs de granit à 20 m au dessus du pan, où poussent de magnifiques baobabs.

Nous empruntons une longue piste forestière pour sortir des pans, en passant devant des tout petits villages, avec des vues magnifiques sur le pan.

Puis nous rejoignons la bourgade de Nata. Le lendemain, direction le bivouac des éléphants. Ici, il y en a partout ! A peine avons nous quitté la route pour une piste que nous sommes tombés sur un groupe. Contrairement aux éléphants croisés auparavant, ceux – là semblent nerveux ! Ils barissent et sont plus agités. Ils ne veulent pas de nous sur leur territoire …. Arrêt du camion et du Land rover derrière nous, puis les éléphants s’éloignent, nous rejoignons le bivouac; et là le défilé !!! En deux jours nous avons vu des dizaines d’éléphants. Le dernier matin, 28 sont venus boire ensemble ! D’ailleurs le bivouac est un vrai chantier; les éléphants creusent des cuvettes à poussière et posent du crottin de partout …. Un gros pachyderme est passé à 3 m du camion, cherchant à nous intimider et est allé s’arroser de poussière devant le land rover !! Soirées animées car même dans le noir on entendait leurs bruits ! Ils sont très expressifs !

Joyeux Botswana

Nous sommes passés au Botswana de Namibie par une petite frontière perdue. Déjà, le premier bivouac a été mémorable !!! Dans les AhaHills (du nom du gecko aboyeur, endémique de ces collines), le chemin pour y accéder était barré par des arbres tombés en travers. Il a fallu scier !!! Petite rando dans la brousse, premier contact avec cette nature luxuriante peuplée d’ animaux aussi nombreux que discrets.

Basés à Maun, première ville que nous rencontrons dans ce pays, les activités autour de l’Okavango ne manquent pas. Nous choisissons la voie fluviale et aérienne pour admirer ce site unique au monde, un fleuve qui ne se jette pas dans la mer.

Quelque part dans la brousse …..

Une dizaine de kilomètres après Mababé, un village de cases comme on en rencontre de nombreux au Botswana, mais aussi de bâtiments en dur, nous trouvons une piste sablonneuse et décidons de la suivre. Celle-ci nous mène à un bivouac de rêve; the dany s dream place lol !

Une forêt. Des arbres immenses dominent les bosquets tapissés d’herbes sèches. Le passage des animaux les transforment en petites huttes. Une forêt de cabanes pour Cro- Magnon ! La rivière coure car l’eau est tombée en abondance cette année (entrainant la fermeture de plusieurs routes), nous sommes là au cœur de la vie sauvage …. Sauf quand les gars du service de l’eau arrivent ( de Maun à 150 km) pour démarrer le groupe électrogène de la pompe qui alimente le village en eau !! Situation très cocasse, heureusement ils nous indiquent que la pompe s’arrêtera dans 6 heures une fois le réservoir plein ! Ce qui aura lieu dans le nuit, et nous laissera du coup tranquilles pour le week-end.

Ici le temps est en suspens.  Les lieux sont un paradis pour les éléphants qui marchent tout autour de notre camp (un éléphant est même venu brouter à 10 m du camion un soir). Les sens en alerte, nos promenades nous incitent à la prudence. La nuit, les hurlements et les rugissements sont nombreux (hyènes, lions ????). De chaque buisson émane des bruissements ! Une expérience inoubliable pour des novices de la savane !! Là un varan se jette à l’eau, ici un serpent file dans son trou, tiens ! des hippopotames se baignent non loin, et là une girafe ! Les enfants s’amusent dans le sable, les adultes profitent de la rivière pour des activités plus pratiques (douches, lessives, vaisselles), du petit bricolage, et des jeux ensemble.

Puis nous en prendrons encore plein les yeux à la lisière des parcs de  Moremi et du Chobe : Gnous, gazelles, zèbres, mais aussi hippos par dizaine, crocodiles … Les oiseaux s’en donnent aussi à cœur joie : ibis, grues, aigles, vautours…. Leur tapage est impressionnant surtout au coucher et au lever du soleil. Lors d’un pique- nique magnifique devant un point d’eau, admirant les éléphants accompagnés d’un hippopotame qui barbote discrètement , les guides des lodges nous proposent de nous emmener voir les lionnes. En effet, à travers les fourrés, deux lionnes (ou trois ?) se lèchent, se reposent près de la dépouille d’un bébé zèbre….. La vie et la mort se côtoient en permanence, en un instant tout peut basculer … Les choses paraissent pourtant immuables. Non loin, vivent les hommes, avec leurs téléphones portables comme partout dans le monde, les campings spartiates, les lodges luxueux … Sur la piste, en repartant, une jeune hyène tachetée, morte, vraisemblablement shootée par une voiture dans la nuit ….