Opuwo et ses ethnies

« La fin » en langue herero, c’est un gros bourg , sorte de capitale du territoire himba, mais l’on y croise de nombreuses autres ethnies, des Zena à la peau ébène venus d’Angola, des femmes Herero parées d’une robe portée sur une kyrielle de jupons et d’une coiffe en forme de corne, héritage des missionnaires allemands de l’époque victorienne ; mais aussi des représentants d’autres ethnies habillés à l’occidentale.
Evidemment , ce que l’on remarque le plus même si nous en avions déjà vu, ce sont les femmes Himbas, fièrement vêtues d’une jupe en cuir de vache pour unique vêtement. Cela marque clairement leur non soumission aux missionnaires et aux colons allemands. Ils ont d’ailleurs gardé leurs propres rites, le culte des ancêtres. Dans cette région aride , un environnement les plus durs au monde, les femmes ne prennent jamais de douche mais se passent sur la peau et les cheveux deux fois par jour, un mélange de beurre, d’ocre et d’herbes qui leur donne cette teinte orange, proche de la terre d’où vient selon eux toute vie. Les Himbas constituent un sous- groupe herero venus de la région du Zambèze. Ils figurent comme un emblème de la Namibie sur toutes les brochures touristiques alors qu’ils ne sont installés ici que depuis environ 200 ans !! Eleveurs semi- nomades, ils vivent du bétail ; le tourisme, leur apportant de nouvelles ressources, portant quelques fois préjudice au fonctionnement de leur société traditionnelle basée sur l’entraide communautaire. Nous avons apprécié notre visite d’un village avec notre guide John, bien que ce genre d’excursion peut mettre mal à l’aise : aller voir les gens, parler un peu grâce au guide qui fait l’interprète, prendre des photos …. Bob bof !! d’autant que John ne nous a rien appris de plus que ce qui est écrit dans le guide !!!! Mais ici c’est un peu institutionnalisé et nos présents en nourriture aident les communautés locales …. Dommage que ce soit finalement au bénéfice des seuls Himbas, tel un star system, au détriment d’autres ethnies et d »autres communautés locales.

avant de partir pour le Kaokoveld, nous avons quand même réparé une crevaison ! Et profité de la presence d’autres voyageurs, americains et australiens.
Simplement traversé par des pistes ouvertes par l’armée sud- africaine il y a quelques dizaines d’années, ce sont des paysages uniques, peuplés de quelques bergers et de minuscules villages, loin de tout. Nous y avons croisé pleins d’animaux, des oryx, des zèbres, des girafes, et même des éléphants !! Des gens nous ont dit avoir entendu les lions ! Nous y sommes allés à deux véhicules, c’est plus sûr vu les « routes » !!! Ce fut bivouacs incroyables sous des ciels étoilés remplis d’étoiles filantes, pistes 4×4 (entrainement quotidien !!) , passages dans des rivières sèches ou encore en eau.. Une superbe expérience jusqu’à Purros, ville porte éloignée de toute civilisation !

Après une halte à Sesfontein, malgré les arrêts fréquents de Dany et Hervé ayant une plaque de protection de frein qui s’est détachée, nous finissons la journée en nous baignant dans un bassin d’eau de source, à Ogongo falls .

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