Ile du Sud : D’une côte à l’autre

Quelques jours autour de Christchurch, sur la péninsule de Banks, le temps de faire une balade et d’admirer le panorama. Faites d’anciennes volcans, le relief est très important sur cette langue de terre qui avance devant la plaine de Christchurch, au pied des Alpes australes.

La ville bénéficie d’un climat agréable et offre pas mal d’animations. Nous avons été jusqu’à Akaroa, comptoir de baleiniers français et anglais au 19 ème siècle. Nous y avons trouver une piste digne de ce nom, pas bien large et bien pentue !! Puis nous sommes remontés vers Arthur’s Pass, un col à travers l’intérieur des terres qui nous a fait basculer vers la côte Ouest, très différente.

Sur le plateau, un site remarquable et mondialement connu pour l’escalade sur bloc, Castle Hill.

Le soir, un splendide orage nous est tombés dessus, la tente a quand même bien résisté !

La côte Ouest est beaucoup plus nature, dès que l’on passe le col , on bascule dans un autre monde ! La forêt ressemble à une jungle, il y a des gorges et des sommets avec pleins de cascades…. Les rivières forment d’énormes criques en se jetant dans l’océan … Un paysage qui nous a conquis ! Sans parler des glaciers qui descendent vers la côte et qui résistent, pour quelques temps encore, à une fonte inexorable. Une géographie unique au monde que nous ne voulions pas rater. Nous avons donc fait le crochet pour dormir à Okarito lagoon et aller voir les glaciers Fox et Franz Joseph le lendemain.

Okarito est d’ailleurs un spot avec une immense plage et des forêts luxuriantes où vivent les kiwis !! Nous avons rencontrés une famille de français, Camille, Anouk et Boris qui a fait la sortie nocturne avec un guide. Il a pu voir deux kiwis et surtout les entendre. Ces oiseaux font des petits cris. Le Département de conservation de la nature en Nouvelle- Zélande fait un gros travail de protection de la vie sauvage. Les parcs nationaux sont immenses et très préservés, les gens y sont bien canalisés ce qui limite l’impact d’une forte fréquentation. Mais ils travaillent aussi avec plusieurs organismes pour la faune aviaire. Les kiwis sont « pucés » afin de pouvoir récupérer les œufs et les mettre à l’abri des rats et autres prédateurs. Ils seront relâchés lorsqu’ils seront moins vulnérables. Les oiseaux en général et le kiwi en particulier souffrent beaucoup des prédateurs arrivés avec les hommes dans ces îles…. Rats, chiens,  mais aussi possums qui sont aujourd’hui 80 millions, et mustélidés …. Les possums (oppossums en Amérique du Nord) sont de la famille des marsupiaux d’Australie où ils sont d’ailleurs protégés ! Pour les éradiquer, il y a des trappes partout (et aussi du poison) et la Nouvelle- Zélande s’est carrément lancée dans le commerce de la fourrure de possum (phalanger- renard)…

La suite de la route nous a encore enchanté. Nous avons fait plusieurs stops, vers Punakaiki, voir les Pancakes Rocks notamment.

Pour nous, le clou de l’île du Sud aura été Abel Tasman National Park. Nous avons adoré le chemin côtier qui court le long des plages où l’on peut se baigner presque seuls dans un cadre paradisiaque. Le parc porte le nom du premier navigateur européen (néerlandais) à avoir longé les côtes de la Nouvelle-Zélande fin 18 eme.

Nous aurons bien profité de cette dernière journée ensoleillée avant la pluie. Nous avons profité du mauvais temps pour aller faire une grotte en marbre à Takaka Hill. Y reposent des os de moa, sorte d’autruche de 3,5m de haut ayant été éradiqué il y a 600 ans.

 

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